Lundi, un policier exerçant à Calais mettait fin à ses jours. Johann West, 41 ans, était papa de cinq filles. L'un de ses collègues et ami revient sur son parcours et sur son caractère « jovial » « Un super flic, grand coeur, grande gueule. » Quelques mots qui suffisent à cerner le caractère de Johann West. Ce policier très connu à Calais, a mis fin à ses jours, lundi. Martin*, l'un de ses collègues et ami, revient sur le parcours de ce Calaisien d'adoption.
Né à Saint-Omer, il commence sa carrière de policier en région parisienne. En septembre 2001, il arrive à Calais et fait la rencontre de Martin. Il rejoint la brigade de police de proximité, avant d'intégrer police secours, puis la BAC. Pendant « un an ou deux », il se consacre à la formation de jeunes gardiens de la paix à Roubaix, à l'école nationale de police, où il exerce en tant que moniteur de sport. Une parenthèse professionnelle, avant de retrouver le commissariat de Calais. « Il y a quelques semaines, il a encore sauvé la vie d'une dame dans un incendie à Calais. » Martin dresse le portrait de son ami. Il raconte : « Il a entraîné les jeunes au Club Calais Pascal. Lui et le foot, c'était un sacré mariage. Il était supporter de l'OM. » L'homme s'arrête, puis reprend, le sourire aux lèvres : « On le charriait beaucoup avec ça. C'était quelqu'un d'enjoué, avec un sourire malicieux et des yeux pétillants. » Fan de foot, il a fréquenté plusieurs associations dans le département. Son club de coeur : Malafoot, à Longuenesse. « Il y a encore joué dimanche dernier.
» Johann West semblait très apprécié de ses collègues. « Ce que tout le monde retient, c'est son sourire, sa bonne humeur, sa grande gueule.
C'était un flic très professionnel. » Séparé, et père de cinq filles, Johann West restera dans les mémoires pour son caractère bien trempé, son professionnalisme et son amour invétéré pour le football. Martin souhaite lui rendre hommage, au même titre que l'ensemble de ses collègues, qui le regrettent déjà.
Source: nord littoral.